L'assureur : un ami qui ne vous veut pas toujours du bien...

Certes l'assureur est tenu à des obligations légales lui impartissant des délais pour vous présenter une offre indemnitaire et organise pour ce faire votre expertise médicale.

 

Or, celle-ci:

  • n'est pas toujours contradictoire (elle est dite unilatérale),
  • est confiée à ses propres médecin-conseils qu'elle rémunère (quid de l'indépendance du médecin?),
  • et est conduite sous l'égide d'une nomenclature dont les définitions sont parfois restreintes (n'incluant pas toutes les composantes d'un préjudice)

Tout cela, nécessairement, influe sur les conclusions du rapport d'expertise dit "amiable" (non judiciaire) qui servira de base au gestionnaire ou inspecteur corporel en charge d'établir une offre indemnitaire, laquelle se révèlera quasi systématiquement à l'avantage de l'assureur et non de la victime (qui n'aura pas su exprimer pleinement ses préjudices, sous tous leurs aspects, ou encore contredire l'évaluation médico-légale, etc...).

 

C'est pourquoi il est primordial, pour la victime, qu'elle s'attache les services d'un avocat expérimenté en dommage corporel en vue de l'optimisation de ses droits.

 

Article R211-43 du code des assurances :

"En cas d'examen médical pratiqué en vue de l'offre d'indemnité mentionnée à l'article L. 211-9, l'assureur ou son mandataire avise la victime, quinze jours au moins avant l'examen, de l'identité et des titres du médecin chargé d'y procéder, de l'objet, de la date et du lieu de l'examen, ainsi que du nom de l'assureur pour le compte duquel il est fait. Il informe en même temps la victime qu'elle peut se faire assister d'un médecin de son choix".